Le Végétarisme

L’approche du végétarisme est en réalité une évolution de l’esprit vers une meilleure connaissance de son corps, de ses besoins et de sa personnalité. Être végétarien, ce n’est pas refuser, mais accepter et comprendre que se nourrir bien est le premier respect que l’on doit rendre à son corps.

Tomate en surprise et polenta de maïs. Crédit photo Lanneretonne et Jean-François Rivière

Médicalement, les régimes carnés sont souvent déconseillés aux personnes âgées et dans le cas de maladies cardio-vasculaires, eczéma, cholestérol, goutte etc.. Notre équilibre alimentaire, avec une nourriture végétarienne, devra mettre l’accent sur l’utilisation de produits biologiques complets. L’élimination de la viande est compensée par une alimentation équilibrée à base de céréales, de légumineuses et de légumes frais; c’est un apport suffisant pour l’organisme.


En éliminant la viande, le corps est soulagé des toxines et des graisses. Ce type d’alimentation permet un meilleur transit intestinal et l’élimination de dérèglements digestifs. On commence à s’apercevoir que de l’ignorance des lois de la nutrition résultent nombre de maux. Mais on ne se rappellera jamais assez qu’en cette matière la seule vraie science est toujours individuelle, elle doit découler d’observations intelligentes, faites par chacun sur lui-même. Selon le code moral, social et spirituel, NOUS ne devrions pas intervenir dans la vie de nos inférieurs. Il en coûte plus cher à la société de produire des protéines animales plutôt que végétales. Ainsi un bœuf va donner 21 fois moins de protides sous forme de viande que la quantité qu’il a fallu lui donner sous forme de protéines végétales, (céréales, foin, …). Ainsi, l’homme en consommant directement les protéines des céréales éviterait une perte de 21 pour 1 s’il n’utilisait pas le bœuf comme manufacture de transformation des protéines végétales.

Mille-feuilles aux poivrons et brunoise de ratatouille au basilic

Si, aux Etats-Unis, on donnait à l’homme et non pas aux animaux les protéines végétales, cela suffirait à combler 90% du déficit en protides dans le monde entier. En outre, l’élevage détruit chaque année 20 000 km2 de forêt en Amérique Latine : ainsi, dit-on, 9m2 plantés d’arbres partiraient en fumée dans chaque hamburger. Tout concourt en réalité à devenir un adepte de la cuisine végétarienne.

Les gourmets sont comblés car leur hygiène alimentaire ainsi que leur plaisir sont confondus. Le végétarisme est une grande famille, chaque membre de cette famille a une ou plusieurs particularités mais l’idée maîtresse reste l’abstraction de chair animale.

  • Les ovo lacto végétariens : Ils consomment les œufs et les produits laitiers.
  • Les ovo végétariens : Ils ne consomment pas de produits laitiers mais acceptent les œufs.
  • Les lacto végétariens : Ils ne consomment pas d’oeufs mais acceptent les produits laitiers
  • Les Végétaliens : Ne consomment pas les œufs, ni le lait et ses dérivés.
  • Les crudivoristes : Ne consomment que des aliments crus, la cuisson représente pour eux la destruction de la vitalité des composants.
  • Les Cartoniens : (Théorie du Docteur Carton) Eviter les aliments de grand feu, aliments trop riches (certains fromages, les légumineux le pain intégral) et préférer ceux dits de petit feu et de moyen feu (pain gris, fruits, crudités). 
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